dimanche 31 janvier 2010

Les cyclistes sont-t-ils des "demeurés" ?

Question provocante s'il en est ! Mais, quand je vais sur les forums spécialisés, je doit avouer que je suis sidéré par la bêtise, l'égotisme bling-bling, et l'ignorance de beaucoup d' intervenants. Certains croient qu'avec des roues carbones et à boyaux, à 2000 € la paire- excusez du peu - ils vont caracoler, en tête, devant les copains du dimanche matin. Les mêmes, demandent où mettre le boyau de rechange, ou encore comment on le répare ! D'autres, s'enorgueillissent d'avoir acheté le vélo de 6,7 kg (en fait, oui, mais sans pédales et autres accessoires) qui leur permettra (en principe) de montrer leur roue arrière, en tout lieux ! On passera sur le prix qu'ils sont disposés à mettre, pour épater le pèlerin. Il y a les diverses églises, les adeptes de SHIMANO, les irréductibles de CAMPAGNOLO, les SRAMologues, qui ne jurent que par leur matériel insurpassable. Ceux, qui systématiquement dénigrent toutes les options qu'eux-mêmes, n'ont pas choisies ! Par exemple, les férus de triple plateaux vont, sans l'avoir personnellement testé, dire que le pédalier compact, c'est pas bien, parce que blablablabla...Il y a la cohorte des vantards qui ont monté, sans souffrir, l'Alpe d'Huez ou le Ventoux en 39 x 23 ! Et, ils battent, à chaque fois, leur record personnel !

J'admets qu'il faut de la diversité en toute chose. Et tous ces "illuminés" ont bien sûr le droit ...de faire vivre le commerce. Car, mon bon Monsieur, le matériel très léger est plus fragile, et doit être changé plus souvent.


Les cyclistes sur route, sont-ils des demeurés ? Bien heureusement, c'est une minorité, comme dans la société. Le principal, c'est de les éviter, à pieds, en vélo, et en voiture.

samedi 30 janvier 2010

Festival du dessin politique avec CHIMULUS




























C H I M U L US toujours aussi pertinent et incisif. Je dis bravo, et merci de nous faire rire et sourire.

En bonus, un extrait d'un texte d'Alain Rémond (déc 2009) dans Marianne :
"Alors Guéant, vous pouvez m'expliquer ce qui se passe. Vous pouvez me dire pourquoi tout part en couilles ? Depuis un mois, tout ce que je fais, tout ce que je dis, ça me revient dans la gueule ! Je suis pourtant le meilleur, non ? Je suis le meilleur Président que la France ait connu depuis que l'humanité existe, oui ou non ? - Si, monsieur le Président. Oui, monsieur le Président. Je veux dire, tout à fait, monsieur le Président. Sérieusement , Guéant : je suis en train de sauver le monde, après avoir sauvé l'Europe juste après avoir sauvé la France, sans parler des Hauts-de-Seine, et tout fout le camp ! La suppression de la taxe professionnelle ? Un vrai bordel ! Les cendres de Camus au Panthéon ? Un piége à cons ! Le grand débat que le monde entier nous envie sur l'identité nationale ? Sabordé par une poignée de minarets, Suisses, en plus ! La vaccination contre la grippe ? Bachelot est nulle, les médecins sont nuls, les médias sont nuls, les gymnases sont nuls, les seringues sont nulles. La réforme des lycées ? Tout le monde m'engueule, sous pretexte qu'on supprime l'histoire en terminale. Mais qu'est-ce qu'on en a à foutre, de l'histoire ! Hein, Guéant ? J'ai pas raison ? - Si, monsieur le Président. "

mercredi 27 janvier 2010

Sarko Show sur TF1

Merci CHIMULUS (toujours intelligent et pertinent)

dimanche 24 janvier 2010

James ENSOR (1860-1949)

La mangeuse d'huîtres 1882




Squelettes se disputant un hareng saur






Ensor aux masques





Coquillages et crustacés 1889





Chinoiseries avec éventails

Les bains d'Ostende 1890


Intrigue 1911


"Je suis né à Ostende, le 13 avril 1860, un vendredi, jour de Vénus. Eh bien ! chers amis, Vénus, dès l'aube de ma naissance, vint à moi, souriante et, nous nous regardâmes longuement dans les yeux. Ah ! les beaux yeux pers et verts, les longs cheveux couleur de sable. Vénus était blonde et belle, toute barbouillée d'écume; elle fleurait bon la mer salée. Bien vite je la peignis, car elle mordait mes pinceaux, bouffait mes couleurs, convoitait mes coquilles peintes; elle courait sur mes nacres, s'oubliait dans mes conques, salivait sur mes brosses."

James ENSOR, est né de père anglais et de mère flamande, dans une famille de la petite bourgeoisie d'Ostende. Son père, ingénieur, sombre dans l'acoolisme. Sa mère tient un magasin de souvenirs, coquillages et masques de carnaval. Les heures passées près d'elle, dans un décor coloré et fantastique, influencent son inspiration.
(+ sur Wikipédia)

















Taxe Carbone



Merci au dessinateur BAR