vendredi 30 janvier 2009

Cécité...et boules Quiès !


C'est maintenant une majorité de français qui ont les "boules". Ils l'ont montré lors des manifs du 29 janvier. Comme en 1968, le cri du coeur : Ce n'est qu'un début, continuons le combat.

mercredi 28 janvier 2009

Cinéma d'avant

Si vous ne connaissez pas Max Linder (1883-1925), regardez ce film (muet) dont le titre est :

The Three Must-Get-Theres (1922)

Réalisateur : Max LINDER
Nationalité : Française
Durée : 55'
Cinémathèque : Deutsche Kinemathek
Sous-titré


C'est une parodie (bien sûr) des Trois Mousquetaires, d'après Alexandre Dumas. Ce film est sorti, presque un an après The Three Musketeers, mais le succès et l’enthousiasme suscités par le somptueux spectacle de Douglas Fairbanks marquaient encore suffisamment les mémoires.

Pour voir le film : http://www.europafilmtreasures.fr/PY/312/voir-le-film-letroit_mousquetaire

Pour connaître la vie tumultueuse de Max Linder, sa biographie est là :
http://dvdtoile.com/Filmographie.php?id=9667

Super bonus : le site des cinémathèques européennes, sur lequel vous pourrez visionner plein de petits films, de tous genres, la plupart restaurés. La période couverte est vaste, de 1895 à 1999 http://www.europafilmtreasures.fr/les_films.htm

Galerie d'Art



C'est un tableau "hyperréaliste" de l'artiste américain, d'origine taïwanaise, Hilo Chen, né en 1942, de la série "Beach".
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Si vous aimez l'Art (avec un grand A) et l'érotisme, je vous conseille une visite -interdite aux mineurs - sur le site :
@mateurdart
les tribulations érotiques d'un amateur d'art ou le sexe de l'art
Vous y trouverez de quoi satisfaire votre voyeurisme.
Recommandé aux esthètes. Il y a vraiment des trésors sur la "toile" !

lundi 26 janvier 2009

Avis de tempête pour le 29 prochain !

Allez voir les magnifiques dessins de PoPette http://popette.over-blog.com/

Agenda de notre Monarque pour le 29 janvier de l'an 2009 : rien, le néant, que dalle, nib...
Les grèves et manifs, (ça) n'existent pas dans le Royaume de Sarkosie !

vendredi 23 janvier 2009

No comment !

dessin de Moix qui célébre l'investiture de Barack OBAMA le 21.01.09


"On a hâte qu'il se mette au travail et qu'on change le monde avec lui."
Nicolas SARKOSY à Provins le mardi 20.01.09
Bonus : l'humeur de Stéphane GUILHON (7h 55 sur France Inter)

jeudi 22 janvier 2009

Ceci n'est pas une pipe, mais ça y ressemble !

La Trahison des images (1929, huile sur toile, 59 x 65 cm, Musée d'art du comté de Los Angeles) est un des tableaux les plus célèbres de René Magritte

Auparavant, les prostituées, nous proposaient de nous "faire un pompier", et nous comprenions, qu'il s'agissait d'une gâterie, d'une mise en bouche, suivi d'un versement en liquide. Depuis la première moitié du XXème siècle, on utilise l'expression "tailler une pipe", pour imager une fellation. C'est ainsi qu'au fil du temps, la pipe a remplacé le pompier dans la bouche de ces dames, en quelque sorte... L'influence de l'expression « avaler la fumée », qui désignait au XIXème siècle une fellation « complète » (avec avalement de sperme), n'est sans doute pas étrangère à cette évolution linguistique.

A l'origine, l'expression « faire une pipe » équivalait à se rouler une cigarette à la main, habitude répandue chez les filles de joie. Passant le temps entre deux clients de cette manière, elles en profitaient du même coup pour afficher une gestuelle provocante et aguicheuse : le roulage tabagique, avec ses mouvements de doigts et ses va-et-vients de langue le long de la cigarette, ne manquait pas d'attirer l'oeil des passants.

L'expression « tailler une plume » joua également un rôle. Elle avait à cette époque la même signification. En effet, les femmes, pour tailler les plumes d'oie, humectaient le bec avec leur langue pour en attendrir le bout avant de le couper. Les libertins du XIXème siècle s'approprièrent l'expression avec malice pour désigner la fellation, qui ensuite se combina avec « faire une pipe » pour donner « tailler une pipe », que nous connaissons aujourd'hui.

Pour rester dans le "vit" (du sujet), prenez un kiwi, une banane, du lait de soja, de la glace, mixez le tout. Ajoutez-y trois cuillères de sperme bien frais et dégustez. Ne prenez pas cet air dégoûté. Pas convaincu ? Pourtant le sperme est un aliment très nutritif et peu calorique: chaque éjaculation contient du fructose, des protéines, des minéraux (magnésium, phosphore, potassium) et des vitamines (B12, C), pour seulement quinze calories. En plus il rendrait heureux: selon une étude de la State University of New York, les femmes qui ont été en contact avec le sperme de leur partenaire sont plus heureuses que les autres.

Sources : http://www.rue89.com/rue69/2009/01/19/gastronomie-vous-reprendrez-bien-un-peu-de-sperme
http://www.lautresexe.com/index.htm

mardi 20 janvier 2009

Egalité ou équité ?

Il y a peu, un ami, releva mon usage du mot équité, en lieu et place, du mot égalité. Je me rendis alors compte, que j'avais, presque inconsciemment, rejeté le mot égalité, à cause de son emploi immodéré, dans la locution "égalité des chances", par nos politiques. La question est donc posée : une société juste, aspire-t-elle à l'égalité ou à l'équité ?

Il y a dans le terme d'égalité (en latin aequalitas; le vieux français disait encore équalité) une certaine équivoque, un double sens. D'une part, il comporte une idée de justice et même de faveur, de bienveillance, et c'est ainsi probablement que voulaient l'entendre les auteurs de la Révolution française en rangeant l'égalité au nombre des "immortels principes". Il s'agissait de placer tous les citoyens au même niveau devant la loi, sans favoritisme ni exclusion, en privant les "grands" de privilèges qui ne se justifiaient plus, et en accordant aux "petits" des droits dont ils étaient dépourvus sans raison. Et, d'autre part - et c'est ainsi que l'ont entendu bien des révolutionnaires, parmi ceux de 1789 comme de ceux de la révolution communiste russe -, le mot "égalité" a pris le sens d'uniformité, d'indifférenciation, de nivellement général des conditions sociales - nivellement de préférence réalisé par le haut: "L'assiette au beurre, disait l'un d'eux, loin d'être le privilège de quelques-uns, doit devenir l'apanage de tous." On tombait alors dans une vision utopique de la réalité, dans l'idéologie égalitaire ou, pour mieux dire, égalitariste.

L’égalité de droits, et principalement l’égalité des chances, est un but. Mais, par exemple, il ne suffit pas de déclarer l'égalité des hommes et des femmes pour qu’elle existe. Il faut corriger les inégalités et injustices. C'est à ce moment que l'équité devient un concept utile, permettant de limiter les inégalités sociales.
Un philosophe américain, John RAWLS (né en 1921), à développé dans une "Théorie de la justice"(1972), plusieurs principes :
Le premier principe (dit principe de liberté) assure à chacun « un droit égal au système total de libertés fondamentales le plus étendu possible ». Ce premier principe signifie que l’individu qui
naît avec des avantages pourra les maximiser et atteindre la plus grande satisfaction possible. L’individu est libre d’entreprendre tout ce dont il se sent capable, sachant que sa liberté d’action ne s’arrête que lorsqu’elle rencontre celle d’autrui.
Le deuxième principe pose que les inégalités sociales ne sont pas toutes amenées à disparaître
dans une société juste. En effet, certaines inégalités sont souhaitables car elles bénéficient aux plus démunis. Un exemple classique est évidemment celui de l’impôt progressif. Dans ce cas et
dans ce cas uniquement, l’inégalité doit exister car elle tend à réduire les différences. Ce premier pan du deuxième principe, Rawls le nomme principe de différence.
Idem, l’inégalité mérite d’exister quand il s’agit de juste égalité des chances, c’est-à-dire de mérite personnel. Rawls soutient ainsi l’accès par concours aux fonctions dites ouvertes, c’est-à-dire celles des institutions. Un exemple concret donné dans son ouvrage est celui des concours de fonctionnaires.

L’équité est une notion qui a toujours passionné les philosophes, à commencer par Aristote qui écrit ce texte au 4ème siècle avant Jésus-Christ – un texte toujours d’actualité :
"Telle est la nature de l'équitable, qui est un correctif de la loi là où elle se montre insuffisante en raison de son caractère général. Tout ne peut être réglé par la loi. En voici la raison : pour certaines choses, on ne peut établir de loi, par conséquent, il faut un décret. En effet, pour tout ce qui est indéterminé, la règle ne peut donner de détermination précise, au contraire de ce qui se passe dans l'architecture à Lesbos, avec la règle de plomb; cette règle, qui ne reste pas rigide (elle sert à mesurer les courbes), peut épouser les formes de la pierre; de même les décrets s'adaptent aux circonstances particulières. On voit ainsi clairement ce qu'est l'équitable, que l'équitable est juste et qu'il est supérieur à une certaine sorte de juste".

La loi est la même pour tous mais elle peut s’adapter à une situation particulière. Appliquer le principe d’équité permet la justice tout en respectant les lois. En voici un exemple. Si un voleur est pris en flagrant délit dans un magasin, il est passible d’une peine devant un tribunal. La loi, dans le code pénal, indique une sanction. Cependant, c'est au juge de rendre la justice en fonction de la situation. Si le voleur est une femme qui doit voler pour nourrir ses enfants, il va en tenir compte et réduire la sanction. Le vol reste le vol mais la justice doit rester humaine. L’équité doit contrebalancer la loi.

Un gouvernement ou une institution qui applique le principe d’équité cherche à mettre en place des outils ou des aides permettant à ceux qui sont défavorisés d’avoir les mêmes chances. Par exemple, la mise en place de soutien scolaire pour les élèves en difficulté, permet de donner à tous la chance de terminer sa scolarité obligatoire dans de bonnes conditions.

"Les Français sont satisfaits à peu de frais, un peu de
familiarité dans les manières leur semble de l'égalité "

Alfred De Vigny

" Les Français vont indistinctement au pouvoir : ils
n'aiment point la liberté, l'égalité seule est leur idole"

Chateaubriand

"Le désir du privilège et le goût de l'égalité, passions dominantes et
contradictoires des Français de toute époque"

Charles De Gaulle

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Sources : http://www.ciao.ch/f/ocia/?url=%2Ff%2Fracismes%2Finfos%2F1.7&flashversion=9.0&flash7=true

mardi 13 janvier 2009

Blondes


"Les hommes préfèrent les blondes." C’est une phrase qu’on entend souvent. La blondeur est un attribut de Vénus, déesse de l'amour charnel, dont la chevelure est parfois le dernier rempart à sa pudeur. Et, pour se convaincre du lien qui unit définitivement blondeur et désir, il suffit d'écouter Baudelaire lorsqu'il déclare: 'La femme doit être dorée pour être adorée'... Le blond éveille le désir, probablement par l'ambivalence qu'il transporte, de l'innocence à la perversion.

Ce que nous pouvons dire, c'est que certains artistes sont fascinés par le blond jusqu'à l'obsession: Hitchcock, Lynch, Bunuel et tant d'autres.

Il y a aussi ces dialogues de Michel Audiard , dans « 100 000 dollars au soleil »
Tiens, ça me rappelle ma finlandaise. Tu la connais mon histoire avec la
finlandaise ?
- Oui.
- Bah toi qui la connaît pas tu vas te poiler !
Figure toi qu’un jour sur la piste d’Ibn Saoud, j’tombe sur un p’tit ingénieur
des pétroles avec sa Land Rover en rideau. Il avait sa bonne femme avec lui, là,
une grande blonde avec des yeux qu’avaient l’air de rêver et puis un sourire
d’enfant : une salope quoi. Moi je repère ça tout de suite parce que les femmes
c’est mon truc
"Profane ou sacrée, de feu ou de glace, la femme blonde semble inviter à la transgression, et donc à l'érotisme... Ou quand la clarté du blond révèle un obscur objet du désir!"

S'faire enculer

Le titre vous interpelle, n'est-ce pas, en ces temps, où l'on ne sait plus, très bien qui enc...qui ? Moi, j'ai ma petite idée. Vous savez, celui qui veut nous le mettre bien profond. Mais, aura-t-il les cou...pour parvenir à ses fins ?
Pour illustrer cette situation scabreuse, je vous ai trouvé une chanson de l'ami Georges, à l'évidence, très peu entendue sur les ondes :


S'faire enculer
La lune s'attristait. On comprend sa tristesse
On tapait plus dedans. Ell' s' demandait quand est-ce
Qu'on va s' rappeler de m'enculer.
Dans mon affreux jargon, carence inexplicable,
Brillait par son absence un des pires vocables
C'est : "enculé". Lacun' comblée.
Lâcher ce terme bas, Dieu sait ce qu'il m'en coûte,
La chos' ne me gên' pas mais le mot me dégoûte,
J' suis désolé d' dire enculé.
Oui mais depuis qu'Adam se fit charmer par Eve
L'éternel féminin nous emmerde et je rêve
Parfois d'aller m' faire enculer.
Sous les coups de boutoir des ligues féministes
La moitié des messieurs brûle d'être onaniste,
L'autre d'aller s' faire enculer.
A force d'être en butte au tir des suffragettes
En son for intérieur chacun de nous projette
D'hélas aller s' faire enculer.
Quand on veut les trousser, on est un phallocrate,
Quand on ne le veut point, un émul' de Socrate,
Reste d'aller s' faire enculer.
Qu'espèrent en coassant des légions de grenouilles ?
Que le royaum' de France enfin tombe en quenouille,
Qu'on coure aller s' faire enculer ?
Y a beaux jours que c'est fait devant ces tyrannettes,
On dans' comm' des pantins, comm' des marionnettes
Au lieu d'aller s' faire enculer.
Pompadour, Montespan, La Vallière et j'en passe
Talonnèrent le roi qui marchait tête basse
Souhaitant aller s' faire enculer.
A de rar's exceptions, nom d'un chien, ce sont elles
Qui toujours min' de rien déclenchent la bagatelle ;
Il faut aller s' faire enculer.
Oui la plupart du temps sans aucune équivoque
En tortillant du cul ces dames nous provoquent,
Mieux vaut aller s' faire enculer.
Fatigué de souffrir leur long réquisitoire
Ayant en vain cherché d'autres échappatoires,
Je vais aller m' faire enculer.
D'à partir de ce soir cessant d' croquer la pomme
J'embarque pour Cythère en passant par Sodome,
Afin d'aller m' faire enculer.
Afin qu'aucun' de vous mesdames n'imagine
Que j'ai du parti pris, que je suis misogyne,
Avant d'aller m' faire enculer
J'avoue publiquement que vous êtes nos égales,
Qu'il faut valider ça dans un' formul' légale,
J' suis enculé mais régulier.
En vertu d' quel pouvoir, injustes que nous sommes,
Vous refus'-t-on les droits que l'on accorde aux hommes,
Comme d'aller s' faire enculer.

Georges Brassens - musique de Jean Bertola
Pour savoir ce qu'en pensait Brassens, lui-même
http://www.dialogus2.org/BRA/sfaireenculer.html

jeudi 8 janvier 2009

A la maniére de Voltaire

Vous connaissez, peut-être, le conte philosophique de Voltaire Candide, avec tous ses personnages : Candide, Pangloss, Cunégonde, le Baron et la Baronne Thunder-Ten-Tronckh, Martin, etc...Tout un monde, dans le meilleur des monde possible. Un pastiche (anonyme) de cette oeuvre, met en scène Le Fourbe, personnage, sur lequel vous n'aurez aucun mal à mettre un nom. C'est un régal que de lire La Chronique du Fourbe - Suite picrocholine de la Chronique du Roué - écrite dans une langue, quelque peu anachronique, mais tellement parlante et imagée http://pangloss.blog.lemonde.fr/

Pour en savoir plus sur le Candide de Voltaire http://fr.wikipedia.org/wiki/Pangloss#Personnages

mercredi 7 janvier 2009

Marcel GAUCHET

A voir sans attendre la vidéo de l'émission ,"Le temps de penser" , du 16/10/08, sur la chaine LCP Assemblée Nationale , 26 minutes d'intelligence, pour mieux comprendre la "crise".

Né en 1946, Marcel Gauchet est un historien et philosophe, actuellement directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, au Centre de recherches politiques Raymond Aron et rédacteur en chef de la revue "Le Débat".
Quelques "balises", ci-après, pour cerner sa pensée :

« On ne peut saisir les raisons de l'incertitude où s'enfoncent actuellement les démocraties sans avoir élucidé au préalable la manière dont elles se sont extirpées de la crise du libéralisme. Ce qu'il s'agit de dégager c'est la révolution de l'être-ensemble qui aura été la vraie révolution du XXème siècle, la révolution silencieuse dissimulée derrière ses convulsions, une vraie révolution puisqu'au travers d'elle l'humanité a trouvé le moyen de se structurer indépendamment de la religion, puisqu'elle inaugure un nouveau mode de coexistence à l'échelle de l'aventure humaine. » (Marcel Gauchet, « La crise du libéralisme », page 18)

« Plus le pouvoir tombe entre les mains du peuple, dans le principe, plus il s'éloigne de lui en pratique. D'où la recherche d'un vrai pouvoir du peuple qui s'engage, en rupture avec le mensonge bourgeois, recherche dont l'exaspération ne cessera plus de croître, durant des décennies. » (Marcel Gauchet, « La crise du libéralisme », pages 55 et 56)

« En pratique, la liberté dissocie, divise, sépare, oppose. Elle délie et disperse les individus ; elle démultiplie les travaux et les rend étrangers les uns aux autres. Pis, elle désolidarise les classes et les jette les unes contre les autres. Elle scinde l'Etat des citoyens, sans parler des rivalités sans merci qu'elle installe entre les peuples. » (Marcel Gauchet, « La crise du libéralisme », page 303)
« Tâchons de ne pas être dupes : les droits de l'homme pourraient n'être qu'une façon d'éviter (...) les questions qui naissent de l'effondrement du projet de société forgé au cours d'un siècle et demi de mouvement ouvrier (...). Ils pourraient surtout, et c'est le point qui mérite plus particulièrement qu'on s'y attache, ne faire que fournir un nom enviable à l'impuissance. Car si l'on entend par politique une action qui cherche à se donner les moyens de l'exigence qui la porte, alors les droits de l'homme, on ne saurait trop fortement y appuyer, ne sont pas une politique. » (Marcel Gauchet, Le Débat N°3, juillet-août 1980)

Bibliographie :





mardi 6 janvier 2009

Dessins d'humeurs !


Dans l'ordre, dessins de Pétillon, Charb et Goubelle. Merci à eux.
Pour commencer l'année, dans la joie et la bonne humeur !









dimanche 4 janvier 2009

Bonne année...2009,


Plus exactement, j'espère qu'elle ne vous sera pas pire, que celle écoulée. Bien que l'on puisse en douter, puisque notre excité de première, persiste et signe : on continue dans la continuité, les réformes. Mais, puisqu'on vous dit que, tout ça, c'est pour votre bien !
En attendant, dansons sous le volcan...
Education, hôpital, précarité, moral des ménages, économie, les sujets de souffrances et d'inquiétude ne manquent pas.

vendredi 2 janvier 2009

La STARCK Academy









"L'homme n'a besoin de rien de matériel, seulement de capacité à aimer."

"...quand la barbarie est de retour, oubliez les belles chaises, les beaux hôtels. Il y a des priorités. (...) Voilà pourquoi j'ai si honte de faire ce métier". Le Figaro 28/03/08

Etonnantes ces déclarations du "Pape" du design, non ?

Ce qui ne vous empêche pas d'aller sur le magnifique le site de Philippe STARCK, et de baver sur ses créations : http://www.starck.com/


Designer prolifique et inventif, il est devenu le créateur incontournable des années 80. Communicateur opportuniste, autant que doué, il a su fournir aux médias un mélange savamment dosé d’intellectualisme, de démagogie et de spectaculaire, à l’image de son homologue en architecture, Jean Nouvel. Dans les années 1980, pour la Golden Society des années Mitterand, Philippe Starck a représenté, dans l’effervescence branchée du moment, la légitimité du renouveau qu’elle attendait. A la suite des politiques, toute une classe urbaine aisée, avide de reconnaissance sociale, s’est offert à moindre coût et à moindre effort, une étiquette design aisément reconnaissable. Philippe Starck a d’abord su vendre sa propre image, comme un produit de consommation de masse fortement médiatique. De nombreuses sociétés ont fait appel à ses services pour réveiller une image de marque désuète. L’effet et le logo STARCK jouaient à plein, pour médiatiser des produits, dans lesquels le confort d’utilisation était parfois sacrifié à l’impact publicitaire.





Au delà des controverses qu'ont suscitées en France ses réalisations et son ego surdimensionnés, Philippe Starck demeure l’un des designers français contemporains les plus connus à l’étranger.




Il est récompensé de tous les prix et "awards", en France, aux États-Unis ou en Italie. Créateur de l’Année, Grand Prix du Design Industriel, Oscar du Design, Commandeur des Arts et des Lettres, Compasso d’Oro, et bien d’autres.


(sources diverses)











































Modern Art

Oeuvre de Jean Widmer (1974)
Centre Pompidou

Vous aimez l'art , le Musée National d'Art Moderne - Centre Pompidou - met en ligne de nombreuses "ressources", dossiers thématiques divers, et l'essentiel de sa collection, plus de 60 000 oeuvres !

A voir ici http://www.centrepompidou.fr/Pompidou/Pedagogie.nsf/0/766702B325C42288C1256DA400556EA9?OpenDocument&sessionM=4&L=1

jeudi 1 janvier 2009

Fiat lux(e)

Matisse Le luxe (1907) au Musée d'Art Moderne Georges Pompidou


Votre pouvoir d'achat est en berne, depuis quelques années, et rien ne vient vous rassurer. Dites vous qu'il y a plus malheureux que vous. Maintenant, si vous tenez à vous faires mal, visitez le blog du luxe http://www.leblogluxe.com/actualit/index.html

"Quand on montre le luxe au peuple , dans les jours de disette et de détresse, il ne se dit pas que ce luxe le fait vivre, qu’il lui est utile. Il se dit qu’il souffre et que voila des gens qui jouissent. Quand la foule regarde les riches avec ces yeux-là, ce ne sont pas des pensées qu’il y a dans les cerveaux; ce sont des évènements."

Victor Hugo







Comme lui !


Une nouvelle fois, merci à C H I M U L U S, pour son talent.
A lire Les voeux rêvés de Sarkozy pour 2009 par Jean Matouk économiste